Une nouvelle année scolaire commence avec ses nouveaux programmes, nouveaux cours, nouvelles remédiations… nouveaux « progrès » pour l’enseignement?
Au même moment les entreprises se plaignent de ne pas trouver le personnel dont elles ont besoin, personnel suffisamment bien formé pour pouvoir s’adapter aux progrès techniques.
Pendant que certains se réjouissent – on va enfin bien former les jeunes – en Flandre, le Professeur Wouter Duyck s’indigne: on invente des cours permettant aux jeunes de se former aux réalités et progrès de la vie en société » mais on ne leur donne pas les BASES ni l’esprit critique qui leur permettraient de s’adapter à la vie tout court. Comment un jeune qui ne sait ni lire ni écrire ni calculer ni raisonner correctement pourrait-il progresser en quoi que ce soit?
L’année scolaire écoulée j’ai vu des pages de cours que les élèves ne comprenaient pas et bloquaient par coeur, qu’ils étaient incapables de résumer, dont ils ne voyaient pas l’utilité… et moi non plus! Je précise que ces cours venaient aussi d’écoles supérieures.
On construit des buildings virtuels monstrueux sans fondations, sans BASE… et on s’étonne ensuite de ne pas trouver les jeunes capables de s’adapter à l’évolution de la société?!
ne se renseignent pas sur l’évolution réelle en Finlande (!!), ne mettent pas les pieds dans une classe, n’interrogent pas le monde du travail ni les enseignants…
Sous prétexte d’égalité des chances – que l’on « confond » avec l’égalité des dons -, d’enseignement démocratique de haut niveau, on ne donne de réelle chance à aucun élève – j’observe que ceux qui « réussissent » ont le plus
souvent des parents capables de les aider – et l’enseignement est de moins en moins démocratique.
Quand reviendra-t-on à l’essentiel? Aux BASES qui permettent à chaque enfant de progresser, de se former dans son intérêt comme dans l’intérêt du pays?
Mia Vossen